©Francescano |
Comme je bosse le vendredi, j'ai raté le match d'écriture organisé par le club Présences d'Esprits.
Le samedi, j'ai retrouvé des amies chères à mon cœur : Booz, vestrit, Isa S, et d'autres personnes que je connais encore assez peu, telles qu'Aramis et Lhisbei, ou que je n'avais jamais rencontrées IRL, comme Vladkergan...
En bonne groupie, j'avais amené pour le faire dédicacer Le Miroir aux Éperluettes ; hélas, Sylvie Lainé est arrivée assez tard et a la bougeotte... impossible de la trouver à la table de dédicace des Indés de l'Imaginaire, même le dimanche. C'est pas grave, j'y arriverai aux Imaginales. J'espère.
Je me suis laissée piéger par un stand où je m'étais déjà arrêtée à Zone Franche : celui de Présences d'Esprits. Autant de nouvelles et de bonnes idées concentrées à un endroit, je ne pouvais que craquer : j'ai donc acheté les n°32 et n°34 d'AOC et récolté en bonus les n°10 et n°19. Marthe Machorowski m'a dédicacé sa nouvelle Une Grande Artiste, et Tom Ariaudo (et non Araudio, comme indiqué sur l'exemplaire) sa Banshee. Discuter avec Mia et Marthe fut très agréable, ça donne envie de s'impliquer dans le club et d'écrire des textes pour AOC !
Marthe Machorowski et Mia du Club Présences d'Esprits |
Après quelques hésitations, mon choix de cadeau d'anniversaire pour ma frangine s'est fixé sur un livre que j'avais déjà repéré aux Intergalactiques : Les Pilleurs d'Âmes de Laurent Whale, dans l'édition poche chez Hélios, avec une magnifique couverture rouge sombre qui reprend une illustration XVIIIe siècle de Howard Pyle. J'ai d'ailleurs bien regretté de ne pas avoir osé discuter plus longtemps avec lui, car ses explications sur ses recherches documentaires et sur son autre ouvrage très alléchant, Goodbye Billy, étaient vraiment intéressantes... Aux Imaginales, peut-être...
Le programme des rencontres et des tables-rondes étaient très fourni et j'ai beaucoup hésité. Finalement, je suis allée écouter celle consacrée à l'uchronie, avec Xavier Mauméjean, Étienne Barilier, Karine Gobled, Alain Grousset, Lionel Davoust et Jérôme Vincent (modérateur).
Les échanges seront bien sûr en ligne sur le site d'ActuSF prochainement. Pour vous en donner un avant-goût : il y a été question de causalité, de linéarité du temps, de spéculation, d'effet de mode steampunk, de rétro-action... J'ai retenu au passage que je devais lire Le Maître du Haut-Château de Ph. K. Dick et Rêve de gloire de Roland C. Wagner, pour ne pas mourir trop ignare.
De gauche à droite : E. Barilier, K. Gobled, A. Grousset et L. Davoust. |
Après une courte mais passionnante discussion avec Lionel Davoust sur le conflit narratif (sur lequel je vais bientôt vous pondre un billet, parce que ça fait deux mois que ça m'échauffe les synapses) (un an, en fait), qui a eu la gentillesse de supporter mes questions et remarques entrecoupées de sourires hystériques, je me suis précipitée à l'apar-thé animé par Sara Doke.
Celui de 17h avait pour protagoniste Xavier Mauméjean, un auteur dont je n'ai quasiment rien lu mais qui m'intrigue beaucoup. Il faut dire que le monsieur a écrit La Vénus anatomique, une uchronie qui prend pour personnage principal le médecin et philosophe La Mettrie et s'inspire de son Homme-machine (1747) ainsi que de La Vénus physique de Maupertuis (1745), des ouvrages que j'ai étudiés en thèse...
Grâce aux questions posées par S. Doke et aux réponses de Mauméjean, j'ai découvert la psychogéo, qui étudie les effets de l'environnement urbain sur les individus ; et une approche de la série Sherlock tout à fait juste, selon laquelle ce n'est pas la modernité qui tire le personnage vers elle, mais l'inverse.
L'entretien s'étant achevé plus tôt que prévu, Xavier Mauméjean a eu la délicatesse d'inverser les rôles et de transformer Sara Doke en invitée de son propre apar-thé. Il l'a longuement interrogée sur son rapport à la traduction, à l'écriture et sur son souci des autres.
Le dimanche, je suis revenue parce que j'avais oublié de prendre un cadeau pour ma mère, et j'en ai profité pour faire dédicacer l'anthologie Lancelot et le recueil Contrepoint par Lionel Davoust (qui m'a endurée une seconde fois avec brio), et l'anthologie Lancelot et le recueil AOC Millésime par Karim Berrouka (adorable lui aussi). J'ai loupé Jeanne A. Debats, qui a autant la bougeotte que Sylvie Lainé. Aux Imaginales...
Pour ma mère, je me suis laissée guider par vestrit, qui m'a recommandé Déchiffrer la trame de Jean-Claude Dunyach. Ce dernier y a inscrit une dédicace très aimable et a lui aussi fait preuve d'une gentillesse rare.
Il a fallu repartir et j'ai admiré sur le chemin l'attelage steampunk de la Compagnie Sputnik et les échassiers costumés de la Compagnie Zoolians, qui déambulaient dans les rues de Meyzieu sous un soleil jaune-bouton-d'or.
Ce fut un très beau week-end.
Attelage steampunk de la Compagnie Sputnik |
J'arrive pas à afficher tes images :(
RépondreSupprimerChez moi aussi les images refusent de s'afficher. Doit y avoir un souci. ;)
RépondreSupprimerItou !
RépondreSupprimerM'étonne pas de JC, il est adorable ! Rha z'êtes trop chanceux d'avoir ce genre de choses pas loin !
Viens chez nous ! On a des pralines roses comme Toulouse et plein de grenouilles et de NaNo-adeptes pour s'amuser en festival ! :D
SupprimerCoucou, merci pour les petits mots ! Les images ont été rétablies normalement ;)
RépondreSupprimerRho, ça devait être passionnant ! Merci pour cet article immersif ;)
RépondreSupprimerOuéééé c'était trop bien ! Tu viens l'année prochaine ? Lyon c'est pas si loin du Sud... :p
SupprimerEt puis on a des cookies aux pralines roses et des binouzes locales qui dépotent :D
Je doute de pouvoir m'y rendre un jour, mais ça donne franchement envie !
RépondreSupprimerC'était en effet très cool de se croiser :)
RépondreSupprimerOn remet ça aux Imaginales ?
Avec grand plaisir ! :)
SupprimerNous nous sommes sans doute croisées le dimanche... Espérons une autre édition des Oniriques pour s"y voir vraiment !
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