jeudi 29 mai 2014

Dossiers "Momie" - Playlist

Comme beaucoup de gens, j'écris en musique. Et il me faut les bonnes musiques, celles qui vont me plonger dans la transe en accord avec l'histoire racontée.
Je n'aime pas, ou très rarement, les musiques dites "d'ambiance". Ou les B.O. de films composées pour eux.

Il me faut une pluralité d'univers et de genres, une nébuleuse harmonique dont moi seule peut déterminer le fil rouge, la tonalité commune.

Pour écrire le premier jet de La momie aux os d'argent, je me plonge régulièrement dans les musiques suivantes :
  • Neurosis, "A sun that never sets" et "Falling Unknown" (A Sun That Never Sets, Relapse Records, 2001).
Parmi mes deux titres préférées, tous genres confondus. La clé du cycle "momie" se trouve dans le premier cité...


  • MS MR, "Bones" (Secondhand Rapture, Columbia Records, 2013).
Aucun, mais vraiment aucun rapport avec la saison 3 de Game of Thrones. Que je n'ai pas vue.


  • Joseph LoDuca, "Tara's Dance" aka "Let The Spirit Move Me" (Xena, Warrior Princess, s4, 1998).

  • Le chant des fleuves : le Nil (2 CD, Harmonia Mundi, "Accords Croisés", 2012).

  • L'émission "Orienté" (animation : Guido Minisky, Le Mouv', jeudi de 23h30 à 00h30).

D'autres à venir, au fur et à mesure des découvertes...

jeudi 15 mai 2014

Retour de Lyon

Une fois n'est pas coutume, j'ai pris des vacances. Des vraies. Pas de famille et pas dans la famille. Chez une pote avec des potes. À Lyon.

J'y étais déjà allée deux fois par le passé, mais pour participer à un colloque et pour candidater à une allocation de recherche... je n'avais donc pas eu l'occasion de faire du tourisme. Lacune réparée !

Partie vendredi 9 mai matin et rentrée lundi 12 en fin d'après-midi. Et comme à chaque fois que je quitte Paris, j'aurais aimé que ça dure plus longtemps...

Lilie, une adorable auteure du forum CoCyclics, m'hébergeait avec une autre grenouille de la Mare. Ce fut un week-end "CoCy in ze city", avec un pique-nique au Parc de la Tête d'Or le samedi midi qui a rassemblé pas moins de quatorze grenouilles et une "+1", une tournée (courte) des brasseries le soir, du crapahutage sur la colline-qui-prie (la Fourvière) et la colline-qui-travaille (la Croix-Rousse), une dégustation de glace à la pâte d'amande (j'en salive encore) et des achats de thé chez Cha Yuan.

Évidemment, j'avais oublié mon appareil photo le vendredi dans mon sac chez Lilie, je n'ai donc pas pu photographier la ballade à la Fourvière. Par contre, j'ai mitraillé au parc samedi et dimanche sur la Croix-Rousse. Lilie et moi avons été surprises par la pluie, et nous nous sommes réfugiées dans un salon de thé où j'ai savouré mes premiers cupcakes.
Beaucoup de street art : des graffitis, mais aussi des montages et notamment un artiste qui avait découpé des disques vinyles pour en faire des personnages collés aux murs.
Les traboules, bien sûr.

Lundi, j'ai déjeuné avec une amie féministe universitaire. Ce fut épique, dans la mesure où j'ai bravement effectué le trajet à pied jusqu'à l'Institut des Sciences de l'Homme, légèrement déboussolée par le nombre de rails (métro, tram, bus semi-électriques...) et l'absence de pigeons hargneux.
Puis il a fallu l'extraire du colloque européen où sa directrice de thèse la faisait tourner en bourrique. Et enfin trouver un coin où manger tranquilles.

Le retour à Paris a été parfaitement déprimant. À peine sortie du TGV, j'ai été happée par la foule parisienne, toujours pressée, toujours stressée. Impossible de cheminer lentement, l'empressement collectif est contagieux. Il faisait froid, il pleuvait. Un maelström de bruit et de mauvaises odeurs.

Alors, si je peux, je crois que je vais partir habiter là-bas, et y préparer le concours de l'agrégation. Envie de changer d'air...


Le week-end en images :

L'allée des artisans (?) qui monte jusqu'au sommet de la Croix-Rousse.

Panorama depuis la Croix-Rousse, avec vue sur la colline de la Fourvière à droite.

Un escalier dans une cour entre deux traboules.

Dans une autre traboule, une touche de couleur urbaine.

Au sortir d'une traboule, les murs très saisissants d'un théâtre.

Au sortir d'une traboule, une petite maison recouverte de graffitis.

Même sortie de traboule. Au début, j'ai cru que c'était des Ents...


Quand les vinyles deviennent oiseaux, souris et feuilles...

Mes premiers cupcakes !

vendredi 2 mai 2014

Étape de printemps 2014

Petit point écriture. Le Camp NaNo d'avril a été un échec, pour diverses raisons évoquée rapidement ici.

J'ai commencé la rédaction de ma nouvelle pour le concours Vision du Futur : une histoire de lesbiennes sur Mars, bloquées dans un pseudo-phalanstère. Il s'agit d'une uchronie, où j'ai conservé la chronologie sociale et politique, mais où la technologie a avancé encore plus vite. L'humanité a marché sur la Lune en 1941, et se dispute le Projet Harmonie, censé installer en 1971 les premiers colons sur Mars.
Le titre provisoire est Les Guérillères Rouges.

J'ai le syno de ma nouvelle pour l'AT Volcans depuis environ un mois déjà, dont je n'ai pas encore écrit une ligne et qui s'intitule Le pleur des mornes.

Sinon, ça se bouscule dans ma tête pour une nouvelle de SF "hard science" sur la physique quantique (L'onde Ioana), et j'aimerais reprendre une ancienne nouvelle (Une comptine pour l'Éventreur) ainsi que corriger et réécrire Ahmès, qui attend patiemment dans le Port que je m'en occupe depuis février...

Sans compter ma novella - et challenge 1er jet - La momie aux os d'argent à avancer sérieusement, parce que mine de rien, on approche de la moitié de l'année, et j'en suis toujours au second chapitre...

Bref, mai et juin vont être chargés !


jeudi 1 mai 2014

Bilan du Camp NaNoWriMo avril 2014

Eh ben c'est l'epic fail.

Des 50 000 mots prévus initialement, j'avais déjà abaissé à 20 000 mots au bout de dix jours, en me disant que vu mon rythme, fallait être raisonnable. Je suis une tortue...

Sauf qu'avec une correction de traduction, le virus du 2048 et une bronchite, le mois d'avril a été assez encombré. Et si l'on rajoute une couche de démotivation et d'auto-dénigrement, on obtient le résultat de ce Camp NaNo : 2766 mots.

Je ferai mieux en juillet...