Pour écrire mes histoires, j'ai donc recyclé un logiciel dit de "cartographie herméneutique" ou encore de "cartographie conceptuelle" (mindmapping, en V.O.) : Freemind. J'aurais préféré utiliser V.U.E. (Visual Understanding Environment), qui possède une ergonomie plus sympathique et plus riche, mais comme Freemind est installé sur ma bécane et que leurs extensions de fichier respectives ne sont pas compatibles, j'utilise le premier.
J'ai donc ainsi commencé à établir la carte de mon histoire de Zombies. Et en revenant ce matin d'un parc où j'avais pris le soleil (enfin le printemps !), une nouvelle idée s'est formée dans mon cerveau ébloui... issue de ma surprise de voir le terme "zombie" orthographié "zombi" dans une nouvelle de Michael Swanwick intitulée "La vie des morts" (Bifrost, n°15, 1999). Une idée orthographique, donc.
Au passage, la nouvelle de Michael Swanwick, malgré qu'elle soit très bien écrite, sent (trop) fort l'influence du roman I am legend de Richard Matheson. Dans un futur pas si éloigné, une entreprise fait main-mise sur le marché du zombi, y voyant l'avenir de l'industrie et de la société capitalistes. La chute de la nouvelle n'est pas tout à fait convaincante, parce qu'elle intervient trop tôt dans la chronologie de l'histoire : elle n'a que la force de la prédiction paranoïaque, et non celle du constat, qui faisait la beauté du roman de Matheson. Bref, une nouvelle très intéressante néanmoins.
Pour revenir au logiciel de mindmapping (l'anglais est un peu moins ronflant que sa traduction française) : il me permet donc d'organiser, autour du titre qui sert de noyau central (visuel), de répartir différentes données. Les dates et leur signification, les personnages et leurs rôles, les péripéties, les détails d'arrière-plan (historiques, sociaux, etc.), ainsi que les chutes possibles (j'en ai trois différentes, qui impliquent des modifications substantielles de certaines autres données).
L'énorme avantage de ce logiciel sur le papier est justement de ne pas en gâcher inutilement en innombrables brouillons. D'autant plus que le logiciel permet de comparer l'historique des modifications. Je continue de gribouiller sur du papier, notamment parce qu'écrire et manipuler du papier est un plaisir en soi et une démarche particulière parfois émotionnellement nécessaire, mais il y a des avantages indéniables dans l'utilisation de ce logiciel.
Et vous, qu'utilisez-vous ?
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