jeudi 15 mai 2014

Retour de Lyon

Une fois n'est pas coutume, j'ai pris des vacances. Des vraies. Pas de famille et pas dans la famille. Chez une pote avec des potes. À Lyon.

J'y étais déjà allée deux fois par le passé, mais pour participer à un colloque et pour candidater à une allocation de recherche... je n'avais donc pas eu l'occasion de faire du tourisme. Lacune réparée !

Partie vendredi 9 mai matin et rentrée lundi 12 en fin d'après-midi. Et comme à chaque fois que je quitte Paris, j'aurais aimé que ça dure plus longtemps...

Lilie, une adorable auteure du forum CoCyclics, m'hébergeait avec une autre grenouille de la Mare. Ce fut un week-end "CoCy in ze city", avec un pique-nique au Parc de la Tête d'Or le samedi midi qui a rassemblé pas moins de quatorze grenouilles et une "+1", une tournée (courte) des brasseries le soir, du crapahutage sur la colline-qui-prie (la Fourvière) et la colline-qui-travaille (la Croix-Rousse), une dégustation de glace à la pâte d'amande (j'en salive encore) et des achats de thé chez Cha Yuan.

Évidemment, j'avais oublié mon appareil photo le vendredi dans mon sac chez Lilie, je n'ai donc pas pu photographier la ballade à la Fourvière. Par contre, j'ai mitraillé au parc samedi et dimanche sur la Croix-Rousse. Lilie et moi avons été surprises par la pluie, et nous nous sommes réfugiées dans un salon de thé où j'ai savouré mes premiers cupcakes.
Beaucoup de street art : des graffitis, mais aussi des montages et notamment un artiste qui avait découpé des disques vinyles pour en faire des personnages collés aux murs.
Les traboules, bien sûr.

Lundi, j'ai déjeuné avec une amie féministe universitaire. Ce fut épique, dans la mesure où j'ai bravement effectué le trajet à pied jusqu'à l'Institut des Sciences de l'Homme, légèrement déboussolée par le nombre de rails (métro, tram, bus semi-électriques...) et l'absence de pigeons hargneux.
Puis il a fallu l'extraire du colloque européen où sa directrice de thèse la faisait tourner en bourrique. Et enfin trouver un coin où manger tranquilles.

Le retour à Paris a été parfaitement déprimant. À peine sortie du TGV, j'ai été happée par la foule parisienne, toujours pressée, toujours stressée. Impossible de cheminer lentement, l'empressement collectif est contagieux. Il faisait froid, il pleuvait. Un maelström de bruit et de mauvaises odeurs.

Alors, si je peux, je crois que je vais partir habiter là-bas, et y préparer le concours de l'agrégation. Envie de changer d'air...


Le week-end en images :

L'allée des artisans (?) qui monte jusqu'au sommet de la Croix-Rousse.

Panorama depuis la Croix-Rousse, avec vue sur la colline de la Fourvière à droite.

Un escalier dans une cour entre deux traboules.

Dans une autre traboule, une touche de couleur urbaine.

Au sortir d'une traboule, les murs très saisissants d'un théâtre.

Au sortir d'une traboule, une petite maison recouverte de graffitis.

Même sortie de traboule. Au début, j'ai cru que c'était des Ents...


Quand les vinyles deviennent oiseaux, souris et feuilles...

Mes premiers cupcakes !

1 commentaire:

  1. Waow, quatorze grenouilles ! J’aurais aimé être là;)

    De belles photos en tout cas, bravo ;)

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