mardi 31 décembre 2013

Lectures 2013 (bilan)

En vrac, ce dont je me souviens... et dont j'ai au moins vaguement envie de parler... (parmi mes bonnes résolutions 2014 : tenir un journal de mes lectures !). EDIT : finalement, j'ai écourté ma recension, après 4h passées à rédiger ce billet...

Romans

  • Gilles LEGARDINIER, Demain, j'arrête !, (Fleuve noir, 2011), Pocket, 2013, 404 p.
    « Et vous, quel est le truc le plus idiot que vous ayez jamais fait ? C'est à cette question que Julie va finir par répondre, mais à quel prix ! Ou l'histoire de Julie et de Ricardo Patatras. »
    Un cadeau de mes collègues, pour ce Noël et pour mon départ. Vite lu, apprécié à la hauteur de ce que c'est : un livre efficace, qui vous fait passer un bon moment, et que vous prêtez/donnez à qui en veut. Je n'ai ri que deux fois, j'ai souri la plupart du temps (je suis bon public), et je ne m'en souviendrai que parce qu'il s'agit d'un cadeau.

  • Valerio EVANGELISTI, Tortuga, Rivages, 2011, 432 p.
    « En 1685, les jours des pirates regroupés dans la confrérie des Frères de la Côte, aux ordres du roi de France, sont comptés. Louis XIV a fait la paix avec son traditionnel ennemi, l'Espagne, et les attaques des flibustiers des Caraïbes à partir de l'île de la Tortue ne sont plus les bienvenues.
    C'est dans ce contexte qu'un ancien jésuite portugais au passé mystérieux, Rogério de Campos, va faire le dur apprentissage de la vie. Sa passion pour une esclave africaine l'entraînera dans une véritable descente aux enfers, au contact d'une société dont il découvrira, non sans une certaine fascination, la barbarie et les codes rigides. »
    Un roman très dur, cru et cruel, dont la fin m'a laissé un goût d'artificialité, comme si Evangelisti avait voulu en finir vite avec son personnage principal, véritable anti-héros : lâche, antipathique, traître et possessif. Il est très bien écrit, et je l'ai apprécié, pourtant ce n'est pas un roman que j'offrirai en cadeau. Par contre, je vous invite sincèrement à le lire !

  • Valerio EVANGELISTI, Nicolas Eymerich, Inquisiteur, Pocket, 1999-2001.
    Aux enquêtes d'un inquisiteur du XIVe siècle répondent des évènements dans un futur (et parfois un passé) lointain et familier. Curieux mélange de policier, de fantastique, de SF et de religion, les romans de Valério Evangelisti ont été une découverte coup de cœur depuis l'hiver 2012.
    Les quatre premiers tomes de la série des enquêtes de l'inquisiteur aragonais ont été un pur délice. J'ai néanmoins calé au cinquième tome, après quelques semaines de lecture interrompue. Une chronique détaillée sera bientôt en ligne sur La Lune Mauve.


  • Laurell K. HAMILTON, Anita Blake, Bragelonne, coll. "Milady", 2009-auj., 18 vol. traduits en français.
    Anita Blake est réanimatrice de zombies pour l'entreprise Réanimateurs Inc. et exécutrice de vampires pour l'État de la Nouvelle Orléans. Au fil des aventures, elle se trouve mêlée aux politiques vampires et garous de Saint-Louis, et intimement liée aux chefs des deux communautés : Jean-Claude, Maître de la Ville, et Richard Zeeman, Ulfric des loups-garous. Ces liens feront apparaître en elle de nouveaux pouvoirs et de nouvelles contraintes, influant profondément sur sa vie privée, sa vie professionnelle et sa foi.
    Les six premiers tomes sont un régal pour qui aime les héroïnes anti-nunuches, les vampires et les intrigues policières mâtinées d'horreur. Après, il faut avouer, ça part en sucette (pour rester lisible par des mineurs).
    Pour une chronique détaillée, rendez-vous sur La Lune Mauve.

Novellas

  • Gabriel Eugène KOPP, La dernière nécropole, Griffe d'Encre, 2009, 100 p.
    « Un artefact en forme de tore, découvert dans la ceinture de Kuiper ; à l’intérieur, des milliers - millions ? - de gisants, nus et calmes dans une lumière bleue, bercés par une musique aux accents inconnus.
    Ici, la lumière courbe l’espace ; les morts sont remplacés à l’identique ; rien n’est mesurable.
    Ici, les tores se retournent au mépris des règles élémentaires de la topologie. »
    Une novella de hard science (la première du genre que je lis) assez difficile à lire si vous êtes déjà débordée et que vous avez rarement plus de dix minutes à consacrer à la lecture de loisir par jour. Il m'a souvent fallu relire les paragraphes, voire les pages précédentes pour suivre l'histoire, mais je n'ai pas regretté ! Et puis, maintenant, je sais ce qu'est la noosphère \o/

  • Nancy KRESS, L'une rêve, l'autre pas, (Beggars in Spain, 1991), trad. Claire Michel, ActuSF, coll. Perles d'Épice n°8, 2012, 172 p.
    « Alors que deux jumelles viennent au monde, l’une d’entre elles bénéficie d’une modification génétique qui lui permet de ne plus dormir. Huit heures d’éveil de plus par jour, un rêve pour apprendre, vivre et découvrir le monde... Huit heures qui feront aussi d’elle, un être à part. »
    Le pitch du quatrième de couverture m'avait intriguée, dans la mesure où je souffre moi-même d'une maladie du sommeil. Du coup, tout ce qui touche au sommeil m'intéresse. L'idée est originale, et les conséquences de la manipulation génétique bien explorées, mais au final je me suis ennuyée, sans réussir à m'attacher à l'une ou l'autre des deux sœurs.

Recueil de nouvelles

  • Jean-Philippe JAWORSKI, Janua Vera, (Les Moutons Électriques 2007), Folio SF, 2009, 496 p.
    « Né du rêve d'un conquérant, le vieux royaume n'est plus que le souvenir de sa grandeur passée… Une poussière de fiefs, de bourgs et de cités a fleuri parmi ses ruines, une société féodale et chamarrée où des héros nobles ou humbles, brutaux ou érudits, se dressent contre leur destin. Ainsi Benvenuto l'assassin trempe dans un complot dont il risque d'être la première victime, Ædan le chevalier défend l'honneur des dames, Cecht le guerrier affronte ses fantômes au milieu des tueries… Ils plongent dans les intrigues, les cultes et les guerres du Vieux Royaume. »
    Le moins qu'on puisse dire, c'est que le style de J.-P. Jaworski est copieux... à la limite, parfois, de l'indigeste. La moindre feuille d'arbre a droit à une paire d'adjectifs, et si les descriptions appliquées et riches permettent à la lectrice de s'imaginer en détails le Vieux Royaume, l'effet technicolor finit par peser. Le mieux est donc de savourer ces nouvelles comme des chocolats : une par soir, par petits bouts si nécessaire. Sur le fonds, les histoires racontées sont tour à tour et tout à la fois cruelle et mélancoliques, dramatiques et tendres. Celle qui me reste en mémoire depuis août, est le "Conte de Suzelle".

  • Bruno DELLA CHIESA (éd.), Utopiæ 2003, L’Atalante, 2003, 202 p.
    Quatrième opus des Utopiæ démarrées en 2000, présentées par Bruno della Chiesa (et Denis Guiot pour le premier opus), ce tome poursuit ce qu'il appelle une "cartographie de la tectonique des imaginaires". Les onze nouvelles d'Utopiæ 2003 abordent des sujets très différents les uns des autres, dans des genres tout aussi variés de la SFFF, dans une perspective que Bruno della Chiesa appelle "regards croisés". Plusieurs nouvelles emmènent donc le lecteur et la lectrice dans d'autres pays ou d'autres planètes, offrant ainsi des doubles "visions de l'étranger".
    Mes deux nouvelles favorites sont Douce nuit de João Barreiros, qui raconte le massacre annuel du Père noël, de ses rennes, ses sapins et ses lutins, par des forces armées spécialement entraînées. Et Dieu sur ordonnance de Nick Wood, qui formule une prescription des plus étonnantes et inattendue : la distribution de Dieu en comprimés ! Ou commence Dieu finit dans la cuvette des toilettes....
    Pour une chronique détaillée, rendez-vous sur La Lune Mauve.

Nouvelles

  • Alice B. GRIFFIN, "Une boîte à musique", AOC, n°28, mars 2013.
    « Jeune gnome vouant sa vie à la mécanique, Cléobule n'aurait jamais rêvé voir un mécanisme aussi complexe que cette boîte à musique, où de petits personnages font indéfiniment revivre un conte si connu...
    La sorcière qui a apporté ce chef-d’œuvre le charge de le réviser. Fasciné par sa tâche, Cléobule accepte, mais peut-être devrait-il se méfier un peu plus avant de manipuler ce qu'il ne comprends pas. »
    Un très beau texte, qui m'a immédiatement convertie à la plume d'Alice B. Griffin, dont une autre nouvelle est depuis plusieurs mois sur ma liste pour 2014 (une histoire de poulpe vampire présentateur de télé...). Reprendre et réécrire un conte est un exercice délicat, et elle s'en est sortie avec brio, nous livrant une nouvelle version du Petit Chaperon rouge délicieuse comme une ritournelle.

  • Magali LEFEBVRE, "Le Vent du désert", in Magali DUEZ (dir.), L'Air - Les éléments II, Griffe d'Encre, 2010, 304 p. Une histoire de djinn prenante et qui sait garder sa part d'ombre et de mystère, insaisissable comme le désert. Un jeune soldat se trouve pris dans une tempête avec le reste de sa troupe : ce qui s'est passé, nul n'en a la certitude, mais il est l'unique survivant, en proie à des cauchemars et des tourments sans pareille...
    J'ai été séduite par la subtilité de l'écriture de Magali, et par la délicatesse de l'histoire, qui aborde le stress post-traumatique sous un angle fantastique original. J'ai donc hâte de lire ses prochaines publications, dont un certain roman qui aura, lui aussi, sa part de désert...

Périodiques

  • Bifrost

dimanche 22 décembre 2013

L'esprit de Noël

Hier soir j'étais invitée à l'une de ces soirées où l'on célèbre plusieurs choses à la fois : soutenance de thèse des unes et des autres, publications, recrutements, et... mouvement anti-Noël. Malheureusement pour moi, en plus de figurer parmi les rares non-fumeuses (et allergiques à la fumée de cigarette), je fais partie de ces personnes qui ne haïssent pas Noël. On m'a copieusement huée.
Non, je ne suis pas une collabo du capitalisme et de la fièvre acheteuse de produits fabriqués par des enfants, des femmes et des hommes sous-payé·e·s et exploité·e·s. Ni une hystérique de la réunion familiale coûte que coûte, et quoi qu'il en coûte...

Mais j'aime cette valeur un peu galvaudée, qui nous paraît si américaine et britannique depuis que nous avons découvert les épisodes spéciaux de séries telles que Urgences, les Simpsons, ou encore Doctor Who : l'esprit de Noël. Avoir l'occasion, au moins une fois par an, de manière totalement décomplexée (parce que c'est justement l'occasion qui le veut) de dire à ma famille et mes proches que je les aime. Et faire des pots et de repas de Noël. Et leur offrir des cadeaux et/ou des chocolats. Bref, célébrer nos liens affectifs, et non pas l'heureux jour de leur naissance ou de leur prénom.
De même, j'adore (enfin, "adorais", j'ai soi-disant passé l'âge) chercher les œufs en chocolat dans les jardins et parcs à Pâques, ou faire des tartes au potiron à tours de bras pour Halloween.

Alors pour vous, rares grenouilles, humain·e·s, pacmans et bots qui passez sur ce blog, voici un petit tour illustré de ce que la littérature, la télé et l'Internet ont pu faire de Noël.

D'abord, rendons hommage au conte qui se dissimule plus ou moins bien derrière la plupart des aventures de Noël : A Christmas Carol de Charles Dickens (1843), ou l'histoire du méchant Ebenezer Scrooge, menacé de finir en Enfer par le fantôme de son ancien associé, qui devra parvenir à la rédemption grâce aux trois Esprits de Noël. J'avoue, mon premier contact avec ce conte a été l'une de ses adaptations en dessin-animé par Disney, avec Mickey...
Pour lire la version originale, avec les illustrations de John Leech, allez sur sa page du Projet Gutenberg.



Je ne résiste pas ici à évoquer deux adaptations et réécritures du conte de Dickens.
L'épisode spécial de la série britannique Doctor Who : "A Christmas Carol", écrit par Steven Moffat, réalisé par Toby Haynes, et diffusé le 25 décembre 2010 sur la BBC One. Je ne peux pas vraiment en parler (sauf à recopier le résumé Wikipédia), dans la mesure où il s'agit de l'un des rares Christmas Specials de la série que je n'ai pas vu...


Plus ancien, un épisode de la saison 2 de la série Xena, the Warrior Princess : "A Solstice Carol", écrit par Chris Manheim, réalisé par John T. Kretchmer, et diffusé le 9 décembre 1996. Xena et Gabrielle s'apprêtent à fêter le solstice d'hiver au royaume du Roi Silvus, mais découvrent très rapidement que toute forme de célébration est interdite et sévèrement punie par le roi. Ce dernier, traumatisé par la mort de sa femme, la Reine Amalia, hait le solstice d'hiver, les enfants et les fêtes. Bien sûr, Xena et Gabrielle vont tout arranger, à la suite de péripétie toutes plus rocambolesques les unes que les autres, impliquant un sapin géant, un système de poulie, un déguisement de fantôme, un âne et un apprenti Santa Klaus.


Le blog du programme de numérisation de masse de la Bibliothèque nationale de France, Gallica, a consacré pour sa part deux billets aux corpus disponibles : le premier "Noël: de la tradition à la réalité" est assez généraliste, il couvre les cantiques, contes, illustrations et photographies que l'on peut dénicher dans Gallica et sa banque d'images ; le second est assez original, et nous propose une histoire du Réveillon de Noël, ainsi que des menus et recettes !



Enfin, la littérature SFFF s'est évidemment emparée de Dickens, de Santa Klaus et de Noël.

Les éditions des Moutons Électriques ont consacré un numéro spécial de la collection Fiction au sujet : Les Noëls électriques, dirigé par Jacques Baudou et illustré par Letizia Goffi (Fiction Spécial, vol. 2, 2007). 19 nouvelles au sommaire, clôt par un article de Jean-François Ruaud. Parmi les auteur·e·s qui nous gâtent : Léa Silhol, Fabrice Colin, Catherine Dufour, Xavier Mauméjean, Mélanie Fazi, Johan Heliot...
Ma préférée est sans conteste "Évasion à Gui 5" de James Powell : il n'existe pas un, mais des Pères Noël, formés au sein d'écoles spécialisées, chargées de repérer les potentiels et de les dresser. Un problème de taille se pose en effet : la gaieté forcée qu'impose la fonction de Père Noël rend ses incarnations complètement dépressives, voire psychopathes. Des maisons de retraite, de repos et d'internement ont donc été créées afin de prendre en charge les retraités de la distribution de cadeaux. Tout se passait bien, jusqu'à ce que le pire ex-Père Noël psychopathe du pire asile, Gui 5, ne s'échappe à coup de meurtres et de mutinerie...
Si vous souhaitez un avant-goût de ce très beau livre (hélas épuisé), vous pouvez lire cette chronique publiée sur le webzine La Lune Mauve.

Dans la même veine horrifique, le recueil Utopiæ 2003, édité par Bruno della Chiesa, s'ouvre sur une excellente nouvelle de João Barreiros : "Douce nuit" ("Noite de paz", 1994). Elle raconte le massacre annuel du Père noël, de ses rennes, ses sapins et ses lutins, par des forces armées spécialement entraînées. L’éradication institutionnalisée du Père noël représente une entreprise sanglante, aux pertes humaines lourdes et à la finalité aussi glaçante que la description des combats : dans le futur, la générosité désintéressée est une monstruosité, une démarche rendue inintelligible par le système capitaliste mondialisé.

Pour finir, les éditions Argemmios ont publié il y a presque deux mois une anthologie qui figure en bonne place dans ma liste d'achats futurs : Noëls d'hier et de demain, dirigée par Pierre-Alexandre Sicart. Elle comprend dix-huit textes, écrits entre autres par Jean-Marc Ligny, Orson Scott Card, Anne Rossi...
Je vous invite à en lire la chronique par Lullaby sur son blog, très alléchante !



Il y a tant d'autres livres dont je pourrais parler (les Batman de Noël, par exemple...), mais à votre tour de le faire : et vous, que lisez-vous à Noël ?

lundi 2 décembre 2013

Bilan de presque fin d'année

Depuis mon dernier article, les choses ont à la fois peu et beaucoup évolué.

Tout d'abord, je n'ai pas fini à temps ma nouvelle pour l'AT Zombie de Griffe d'Encre. Trop de documentation, et une intrigue qui changeait constamment... bref, je ne savais pas quoi faire de mes personnages, et ça tournait à la novella. Je l'ai donc mise de côté, je la reprendrai lorsque j'aurai à nouveau l'ambiance et un fil directeur précis en tête.

L'AT Plume d'ange des éditions Sortilèges ayant été annulé, ce projet de nouvelle s'est lui aussi trouvé mis sur la touche. J'avais mon histoire, mais (et ça peut paraître curieux) pas l'époque et la zone géographique. Autrement dit, le récit dépendait du temps et de la zone dans lesquelles je décidais de le situer, et je n'arrivais pas à choisir entre la Syrie d'avant J.-C., le Brésil au XVIIIe siècle, et la France du XXe siècle.

Je planche actuellement sur l'AT Corde au cou du fanzine Piment & Muscade. Petit problème : autant l'aspect BMS (bondage, maîtrise, soumission) ne me pose pas de problème, écrire des scènes érotiques est déconcertant (c'est ma première fois - mais non, je ne rougis pas...) mais je peux compter sur le sous-forum "rose et noir" de CoCyclics ; autant imaginer et rédiger une scène de demande en mariage... je n'y arrive pas. Ça me dépasse. Je pensais connaître mes limites en termes de fiction, et, ô surprise, j'en découvre une.

Dans les AT qui me tentent en ce moment : Robots des éditions La Madolière (1er avril 2014), Les Sorcières du webzine L'Imaginarius (1er mars 2014), Dimension Merveilleux scientifique des éditions Rivière Blanche (1er mai 2014), Tombé du ciel du fanzine Piment & Muscade (31 mai 2014), et Le Monde derrière le Monde de la revue Etherval (15 février 2014).

Pour finir, mon projet de série (nouvelles et novellas) se précise. J'ai le nom d'une de mes deux héroïnes, les circonstances de sa rencontre avec l'autre, les époques en jeu (enfin, presque), et quelques intrigues commencent à se préciser. Il me reste cependant un énorme travail de documentation à (re)faire. Et tout le reste. J'adore cette partie où l'imagination explore différentes possibilités, où les personnages ont de la consistance mais le contexte demeure malléable.